samedi 11 décembre 2010

Saintélyon 2010 = déception

Que dire d'autre. Une semaine au boulot fatigante, la route faite seul avant la course, une bonne grosse séance le vendredi soir (3*3000 en 11min30, 11min13, 11min03) et jusqu'au bout l'incertitude.

Clairement je suis arrivé en manque de motivation, jusqu'à samedi 14h j'ai hésité à y aller du fait de la neige. Et encore je pensais que la neige n'était que sur une dizaine de km alors qu'entre les parties gelées, enneigées etc on en a eu près de 50km.

L'avant course n'a donc pas été optimal, beaucoup de temps pour récupérer le dossard, une place par terre pour tenter de se reposer.

Pourtant au moment de se placer sur la ligne, je suis plutôt très bien placé. Le départ est donné et comme aux Templiers je pars avec les jambes dures, les jambes tournent mal. Je trouve que les gens autour de moi partent très vite sur la partie bitumée.

Nous arrivons à Sorbiers et là la longue côte puis c'est le chemin et les premières neiges. Et déjà je marche (alors qu'en 2009 j'avais commencé à marcher dans les côtes vers le km 35). J'étaits jusque là tout de même en avance sur les temps de passage mais du fait des passages neigeux qui obligent à une attention accrue et impliquent une sursollicitation musculaire je ne passe à St Christo qu'en 1h26min, 326ème position

Je reprends la route en direction du Moreau par une côte bien sèche au niveau du village puis nous retrouvons les chemins pour continuer à grimper, nous passons au point haut où il y a près de 30 à 40 cm de neige où nous nous enfonçons allégrement. Sur cette partie je vais pas trop mal mais je commence à réaliser que nous faisons beaucoup d'efforts dans cette neige, passage à Moreau en 2h07min, 269ème.

La trace se poursuite vers Sainte Catherine avec tout d'abord une petite remontée puis la descente. L'avantage de la neige en descente c'est que les decentes techniques ne le sont plus. Arrivée à Sainte Catherine en 2h44. Un point s'impose : je suis fatigué, je suis loin de l'objectif, il reste 40bornes exactement. Je décide de lâcher l'affaire, pas d'abandonner mais de rallier Lyon au petit trot.

Je verrais ainsi passer des wagons de coureurs, mais moi je n'ai plus qu'un seul objectif : ne pas tomber, ne pas me blesser.

Je passe ainsi aux points de passage de :

St Genoux : 4h02
Soucieu : 5h04
Beaunant : 6h43
Gerland : 8h16

content d'en avoir terminé! Mais il faut maintenant reprendre le métro, puis le train, puis la voiture pour reveni, sacré programme. J'arrive à 17h à Bordeaux, épuisé. Sacrée journée, je me couche après 34h consécutives debout.