samedi 11 septembre 2010

22 août 2010 : Montée de l'Aubisque

Je connais bien l'Aubisque, j'y suis monté plusieurs fois à vélo. J'ai toujours été impressionné par le nombre de cyclotouriste qu'on y trouve. Mais chaque année pendant un jour, la course à pied détrône la petite reine pour la Montée de l'Aubisque (depuis Laruns) : 18,7km, 1200m de dénivelé par la route. Nous reprenons les mêmes pentes que le tour de France par Eaux-Bonnes puis Gourette.

Cette année cette épreuve est spéciale : elle est qualificative pour les championnats du monde de course en Montagne (trois places mais beaucoup de candidats). Rassurez-vous je n'en suis pas, je suis là pour terminer. D'autant que j'ai déjà couru mon 13km étalon le vendredi soir précédent.

En effet la Ronde de la Casta à Bizanos me permet de mesurer ma progression depuis 2008, celle-ci a été importante : (à effectif de coureurs constant)
32ème en 2008
19ème en 2009
9ème en 2010 (avec un coureur qui a rallié l'arrivée après 3 tours de circuit et non 4. Donc en réalité je suis 8ème)

Pour revenir à l'Aubisque donc, je me rends à Laruns pour 8h (départ prévu à 8h30). Je m'active, apparement le départ est avancé (certains outsiders se feront d'ailleurs prendre et partiront en retard).
8h29 Top départ, je pars tranquillement dans le peloton, la route est longue, l'effort m'est complètement inconnu. Mais je suis sûr qu'une débauche d'énergie dans les premières pentes (plus douces) peux transformer les derniers kilomètres (plus pentus à près de 8%) en calvaire. Jusqu'à Eaux-Bonnes j'ai un bon rythme de près de 12km/h, ensuite l'allure s'affaisse un peu du fait de la pente. Mais conséquence de mon départ prudent je ne cesse de remonter des concurrents, c'est bon pour le moral. Au 10ème km je passe en 53min, je suis dans les temps. (je voulais faire 1h50).

Les pentes sont maintenant plus difficiles, celà devient dur, enfin nous parvenons à Gourette mais il reste plus de 4km jusqu'au sommet. La chaleur s'en mèle, il n'y a pas d'ombre. Je compte les hectomètres... Je m'interdis de marcher.

Enfin le dernier kilomètre arrive, je vois le sommet, je me retourne, je suis entouré d'un magnifique cirque, il fait beau, je savoure déjà cette nouvelle réussite.

J'arrive en 1h45, 95ème je récupère une bouteille d'eau et vais de l'autre côté contempler le cirque du Litor (côté col du Soulor). C'est beau tout simplement.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire